Elizabeth May : Monsieur le Président, je félicite tout particulièrement mon collègue de Bruce—Grey—Owen Sound de s’être présenté plus tôt aujourd’hui pour appuyer un projet de loi d’initiative parlementaire qui vise à donner plus de pouvoir aux députés et à leur permettre de mieux représenter leurs électeurs.
Il a très bien présenté son propre projet de loi visant à interdire l’exportation massive de l’eau et, dans cet ordre d’idée, je l’invite à se joindre à la majorité d’entre nous sur les bancs de l’opposition, qui considèrent regrettable que les excellentes mesures mentionnées dans son allocution soient fondues dans un projet de loi omnibus composé de nombreux éléments différents, qu’on aurait mieux fait d’étudier séparément. Ces mesures comprennent des changements au Code canadien du travail, à la Loi sur l’immigration, à la Loi sur le Fonds relatif aux répercussions du projet gazier Mackenzie, et des changements à la façon dont on dispose de la Réserve fédérale de charbon — en fait, on pourra en vendre les terres sans qu’on en débatte convenablement en cette enceinte.
Le député conviendrait-il que la démocratie serait mieux servie si des projets de loi convenables étaient présentés un à un?
Larry Miller : Monsieur le Président, je remercie ma collègue de ses bons mots et en particulier d’avoir souligné les nombreux éléments positifs du projet de loi C-4 dont nous débattons. Je ne vais pas les répéter. Ils sont presque trop nombreux pour qu’on puisse faire un survol de tous ces éléments. Elle le reconnaît et je l’en remercie.
Je le répète, nous n’obtenons pas toujours tout ce que nous souhaitons à la Chambre, mais elle et tous les députés, des deux côtés de l’allée, ont l’occasion de débattre du contenu du projet de loi. Au bout du compte, étant donné tous ces aspects positifs qu’elle a mentionnés, il me tarde de la voir appuyer ce projet de loi.