Loi no 1 sur le plan d’action économique de 2014

Elizabeth May : Monsieur le Président, je regrette beaucoup que le leader du gouvernement à la Chambre ait décidé de mettre fin au débat. Il a fait un discours, et je ne peux dire où il se trouve, mais c’est le secrétaire parlementaire qui répond aux questions.

Le leader du gouvernement à la Chambre a eu le culot de nous dire, au nom de ses concitoyens, que le gouvernement ne croyait pas en un gouvernement omniprésent. Le gouvernement qui demande aux banques de fouiller dans les renseignements personnel des citoyens canadiens et de les transmettre, à leur insu et sans leur consentement, à un gouvernement étranger n’est-il pas justement un « gouvernement omniprésent »? C’est plus qu’omniprésent; c’est quasiment orwellien. Cette mesure mérite d’être examinée ailleurs que dans un projet de loi omnibus qui fait l’objet d’un débat limité.

Je ne pourrai pas parler pendant 10 minutes, puisque l’attribution de temps prive les petits partis de la possibilité de participer au débat. C’est un affront à la démocratie et une violation de la Charte, de même qu’une nouvelle atteinte à notre système parlementaire.