Elizabeth May : Monsieur le Président, il y a beaucoup de gaspillage de fonds publics et cela demeure un véritable fléau. Une bonne part des dépenses inutiles va à la sous-traitance. Selon le rapport du lieutenant-général à la retraite Andrew Leslie, chaque année, le ministère de la Défense nationale dépense environ 2 milliards de dollars de son budget en sous-traitance. On apprenait récemment que le gouvernement avait dépensé 482 millions de dollars pour obtenir des avis juridiques au lieu de faire appel au ministère de la Justice, qui dispose d’avocats compétents déjà rémunérés.
Le député n’est-il pas d’accord avec moi pour dire que nous devons cesser le gaspillage et la sous-traitance lorsqu’on cherche à atteindre l’équilibre budgétaire et que nous devons faire appel aux fonctionnaires compétents engagés pour fournir des avis professionnels?
Rick Dykstra : Monsieur le Président, c’est une question intéressante. Le gouvernement a toujours estimé que s’il dispose de la capacité nécessaire au sein de ses ministères pour offrir des services, il doit y avoir recours avant de faire appel à des sources extérieures.
Toutefois, la députée travaille à Ottawa depuis longtemps, à la fois comme députée et comme conseillère principale d’anciens ministres. Elle n’est donc pas sans savoir que, dans certaines circonstances, le gouvernement doit faire appel à des sources externes, notamment pour ce qui est des services et de l’expertise juridiques, pour défendre les intérêts du gouvernement ainsi que la fonction publique et les services qu’elle fournit.