Loi sur l’abolition du registre des armes d’épaule

Elizabeth May : Monsieur le Président, ma question s’adresse à mon cher collègue, le député de Dauphin—Swan River—Marquette. Le député m’est cher, car je le connais depuis longtemps. Je l’ai connu lorsqu’il était biologiste, avant sa carrière en politique.

Je voudrais lui demander, à lui et aux autres députés conservateurs, de ne pas présumer que les députés de ce côté-ci de la Chambre n’ont pas d’amis ou de proches qui aiment la chasse, qui utilisent des armes à feu, qui respectent les propriétaires d’armes à feu et qui comprennent que les Canadiens qui possèdent une arme à feu sont des citoyens responsables et exemplaires. Je demande au député d’admettre que certains parmi nous se sont entretenus avec des chefs de police et des agents de la GRC qui veulent que nous prenions les mesures nécessaires pour que cet outil reste en vigueur. J’aurais vraiment préféré qu’on cherche, à ce moment-ci du débat, à trouver des solutions qui conviennent à tous plutôt que des façons de susciter la division.

Robert Sopuck : Monsieur le Président, cela me rappelle l’expression suivante: si ça fait le bruit d’un canard et que ça a l’air d’un canard, il y a de bonnes chances que c’en soit un.

Les députés d’en face ont de belles paroles à l’égard des chasseurs, mais tout ce qu’ils font les contredisent. Ils cherchent constamment à empêcher les électeurs de ma circonscription de vivre comme ils l’entendent. J’admettrai volontiers ce qu’a dit ma collègue lorsqu’elle appuiera sans réserve un mode de vie qui nourrit le Canada depuis des générations.