Elizabeth May : Madame la Présidente, je suis en partie d’accord avec mon collègue de Winnipeg-Nord. C’est dommage que, jusqu’à maintenant, les seules observations que j’ai réussi à faire au sujet du climat dans le cadre de ce débat, c’était lorsque le député a lu accidentellement mes messages Twitter, qui lui ont été transmis par l’un de mes électeurs.
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Je suis d’accord avec tous les Canadiens, d’un océan à l’autre, qui disent à quel point ce budget est mauvais. Je voudrais que le député nous parle plus précisément du fait que ce budget, parce qu’il ne dit pas un mot de la crise du climat, ne fait rien d’autre que de promouvoir l’essor de l’industrie des combustibles fossiles d’un océan à l’autre, et je veux dire les trois océans. Depuis le golfe Saint-Laurent jusqu’au détroit d’Hécate, ce budget a été écrit par l’industrie pétrolière. Il est grand temps d’avoir la séparation du pétrole et de l’État dans notre pays. Fondamentalement, ce budget va à l’encontre du concept même de gouvernement responsable.
Peter Julian : Madame la Présidente, je suis tout à fait d’accord avec la députée. Je voudrais lui poser une question toute simple. Le choix que nous avions vendredi matin, c’était de laisser les conservateurs dominer le débat, comme ils l’ont fait tellement souvent. Les députés conservateurs auraient accaparé le temps alloué se levant l’un après l’autre pour régurgiter les mêmes arguments préfabriqués par le bureau du premier ministre, tous sans exception reprenant le même message. Nous aurions pu endurer trois jours de cela, ou bien entendre les Canadiens pendant trois jours, et c’est eux que nous avons entendus, des centaines de Canadiens.