Loi sur la révision du système financier (loi S-5)

Elizabeth May : Monsieur le Président, j’ai aimé le débat sur le projet de loi, que j’appuie. Le projet de loi S-5 permettrait de moderniser certains éléments. Il aurait pu aller plus loin.

Toutefois, j’ai bien aimé la façon dont chaque parti s’attribue la paternité de certaines idées. Le Parti conservateur veut qu’on pense que, si notre système bancaire a si bien traversé la récession, c’est grâce à lui. Les néo-démocrates, semble-t-il, pensent que c’est grâce à eux. Je déclare, à titre de chef du Parti vert du Canada, que notre parti n’a contribué en rien à protéger notre système bancaire. 

Nous sommes tous redevables à l’ancien ministre libéral des Finances, Paul Martin.

Kevin Lamoureux : Monsieur le Président, je suppose que j’ai passé un peu trop de temps, au début de mon intervention, à tenter de remettre les pendules à l’heure. Je crois sincèrement, en relisant et en écoutant de grandes parties du débat sur le projet de loi, que des personnes comme Paul Martin, ancien ministre des Finances, et Jean Chrétien ont protégé l’industrie en veillant à la mise en place des règlements actuels.

Je ne cherchais pas tant à en donner le mérite à ces deux personnes qu’à éviter que nous réécrivions l’histoire parce que d’autres députés tentent de s’attribuer un mérite qui ne leur revient pas.