Elizabeth May : Madame la Présidente, je demande l’indulgence du député de Dartmouth—Cole Harbour, car je voulais poser une question au député de Niagara-Ouest—Glanbrook.
Le député en question s’est prononcé en faveur du projet de loi, que nous semblons d’ailleurs tous trouver plutôt acceptable. Il s’agit d’une mesure qui porte davantage sur des questions d’ordre administratif plutôt que sur des changements radicaux. Toutefois, le député s’est dit d’accord avec le ministre des Finances, qui est contre la taxe sur les transactions financières internationales, une taxe que le Parti vert appuie vigoureusement. Elle équivaut à seulement 2 ¢ par tranche de 1 000 $ de transactions internationales sur les instruments dérivées, qui ont failli mener le monde à la faillite.
J’aimerais connaître le point de vue du député et la position officielle du Nouveau Parti démocratique à l’égard de la taxe sur les transactions financières.
Robert Chisholm : Madame la Présidente, l’opposition du gouvernement à cette mesure importante me préoccupe aussi.
Toutefois, je vais revenir sur une préoccupation qui a déjà été soulevée, soit le discours des ministériels qui affirment que le projet de loi est judicieux parce qu’il élimine des règlements et des formalités. Au cours des prochains jours ou des prochaines semaines, les ministériels vont vanter le bien-fondé de réduire le fardeau réglementaire et les formalités entourant les évaluations environnementales et dire tout le bien qui en découlera pour le pays. Quand le gouvernement dit que le Canada bénéficiera de l’élimination de ce genre de réglementation, cela me donne matière à réfléchir. Lorsque le gouvernement dit que quelque chose est bon pour le Canada, c’est généralement l’inverse qui est vrai.