Le Parti vert du Canada se réjouit de la décision de la Banque du Canada de nommer Mark Carney à la tête du Conseil de stabilité financière (CSF), une institution internationale créée en 2009 pour diriger la refonte de l’industrie bancaire internationale.
« Nous espérons que le G20 donnera au CSF l’autorité et les ressources financières nécessaires pour mener à bien son mandat, qui consiste à réformer le système bancaire international et, surtout, à faire respecter les nouveaux règlements », a dit Ard Van Leeuwen, le porte-parole des verts en matière de finances.
M. Carney propose d’instaurer des prescriptions strictes relatives aux capitaux pour les grandes banques dont l’effondrement risquerait de paralyser le système financier mondial. De nombreuses réformes susceptibles d’être proposées par le CSF risquent de rencontrer beaucoup de résistance au sein de l’industrie. Le Parti vert estime néanmoins que la possibilité pour certaines industries « trop importantes pour s’effondrer » de privatiser leurs profits et de socialiser leurs pertes en obligeant les contribuables à financer de coûteux plans de sauvetage est une lacune fondamentale de notre modèle économique.
« Je suis impressionnée par la franchise de tout dirigeant d’une banque centrale capable de reconnaître, comme le fait Mark Carney, que les manifestations liées au mouvement Occupons Wall Street sont utiles. Il reconnaît la frustration née de la croissance continue des inégalités économiques », a dit la chef des verts et députée de Saanich‑Gulf Islands, Elizabeth May. « Nous souhaitons la meilleure des chances à M. Carney dans son rôle innovateur comme premier Canadien à la tête d’une institution internationale capable de changer la donne à Wall Street. »