La coopération internationale

Elizabeth May : Monsieur le Président, le premier ministre a dit à la Chambre que le Canada s’est légalement retiré du traité de lutte contre la sécheresse et la désertification parce que celui-ci ne constituait « pas une façon efficace de dépenser l’argent des contribuables. » Les coûts qu’entraînerait le traité, soit 300 000 $ par année, équivalent environ à la moitié du prix du kiosque du Sommet du G8, à la nourriture et aux soins fournis à un panda loué durant 109 jours, à moins de 4 % du budget du Cabinet du premier ministre, au tiers du coût de transport d’un véhicule blindé en Inde, ou à deux jours de publicité gouvernementale nous disant à quel point nous devrions être heureux de la façon dont le gouvernement dépense les derniers publics.

Selon quel critère ce genre de dépenses est-il plus valable que notre participation à la lutte contre la sécheresse et la désertification?

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L’hon. Julian Fantino : Monsieur le Président, je suis heureux de parler de ce critère, qui consiste à faire en sorte que l’aide canadienne soit plus efficace et plus efficiente, pour que nous puissions fournir davantage de ressources aux gens qui en ont le plus besoin.

Nous appuyons des mesures concrètes qui visent à aider les pays en développement à combattre la sécheresse, au lieu de payer pour des congrès, des salaires et des bureaucrates. Nous nous engageons à aider les démunis de façon concrète. C’est ce que nous faisons. Il n’est pas question de discussions ou de déplacements.