Motion de l’opposition – Le Programme des travailleurs étrangers temporaires

Elizabeth May : Monsieur le Président, j’aimerais dire à mon collègue de Mississauga—Streetsville que les mineurs chinois qui ont été embauchés pour travailler en Colombie-Britannique ne parlaient certainement pas anglais ou français.

Ma question porte sur l’agriculture. J’ai demandé à un agriculteur de ma circonscription s’il utilisait le Programme des travailleurs étrangers temporaires, et il m’a répondu: « Non, j’embauche des jeunes de la région. » Je lui ai dit que je n’arrêtais pas d’entendre que ces jeunes ne voulaient pas travailler dans des exploitations agricoles. Il a répondu: « Ils le feront si vous leur payez un salaire convenable. »

Je crois que le problème est la façon dont nous payons le travail effectué, et je voudrais demander à mon collègue de Mississauga—Streetsville si nous ne devrions pas être prêts à payer les travailleurs canadiens suffisamment pour qu’ils puissent en vivre, au Canada.

Brad Butt : Monsieur le Président, je félicite l’agriculteur de la circonscription de la députée de Saanich—Gulf Islands. Je crois que ce qu’il fait est spectaculaire. J’ai également rencontré des employeurs dans ma circonscription qui ont de la difficulté à faire approuver les avis relatifs au marché du travail dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires parce qu’ils n’offrent pas des salaires appropriés et qui essuient un refus parce qu’ils n’offrent pas des salaires équivalents aux salaires canadiens. Je dirais à ces employeurs qu’ils doivent suivre les règles. Si les règles indiquent qu’il faut payer un salaire convenable à un travailleur étranger temporaire, un salaire équivalent à celui d’un travailleur canadien, c’est ce qu’ils doivent faire.