La mort de Joyce Echaquan ne devrait jamais se répéter

Elizabeth May (Saanich—Gulf Islands)
2020-09-30 0:40 [p.319]

Monsieur le Président, je remercie ma collègue d’Avignon—La Mitis—Matane—Matapédia.

J’ai eu la même émotion quand notre collègue de Calgary Nose Hill a parlé de l’énorme tragédie qu’est le décès de Joyce Echaquan, une femme autochtone. Il y a quelques minutes, j’ai lu dans les nouvelles qu’une enquête avait été lancée et qu’une infirmière avait été congédiée.

Le problème du racisme existe aussi dans notre système de santé publique en Colombie-Britannique. Mary Ellen Turpel-Lafond, une femme autochtone et avocate très bien connue, a maintenant la charge d’une enquête qui porte sur le même sujet, mais dont les circonstances ne sont pas aussi affreuses que celles mentionnées par ma collègue.

Que pouvons-nous faire pour éliminer le racisme dans nos sociétés, selon ma collègue? Ce n’est pas le sujet du projet de loi à l’étude, mais c’est ce qui est dans nos cœurs maintenant.

Kristina Michaud (Avignon—La Mitis—Matane—Matapédia)
2020-09-30 0:42 [p.319]

Monsieur le Président, je remercie ma collègue de sa question. Je suis contente qu’elle ait abordé ce sujet-là.
Je reviens à ce que je disais tout à l’heure. La prorogation a eu plusieurs effets négatifs. J’ai eu la chance de siéger au Comité permanent de la sécurité publique et nationale où on étudiait le racisme systémique dans les services policiers du Canada. Oui, le racisme est présent dans le système de santé, dans les services policiers et à une multitude d’autres endroits.

Il y en a eu des rapports qui faisaient état du racisme systémique. Tout le monde le reconnaît. Nous étions rendus à produire un autre rapport, mais le Parlement a été prorogé et il n’y a donc plus de comité. Le gouvernement doit agir. Il sait quoi faire. Les demandes des groupes sont les mêmes. On sait ce qu’il faut faire pour enrayer ou du moins travailler à enrayer le racisme systémique, mais le gouvernement préfère proroger le Parlement, en raison du scandale.