Loi sur la réforme de la non-responsabilité criminelle (Le projet de loi C-54)

L’hon. Rob Nicholson : Monsieur le Président, je dirais à ces jeunes, comme je l’ai déjà dit à d’autres jeunes, que la situation n’est pas meilleure qu’au Canada nulle part ailleurs dans le monde. Personne n’est plus juste. Personne n’a des débats plus complets, plus ouverts. Personne n’est plus raisonnable. Notre pays est un modèle de ce que le monde devrait devenir. En fait, toutes ces questions seront discutées et puisque nous parlons de ce projet de loi en particulier, oui, nous pouvons en discuter encore pendant cinq heures et je suis ouvert aux questions. Les députés n’ont pas à me demander quoi que ce soit sur le fond. Je sais que nous sommes en démocratie. Ils peuvent m’interroger sur la procédure si ça leur plaît.

Mais je répète que pour moi, c’est la teneur de ce projet de loi qui est très importante. Une fois le débat terminé en deuxième lecture, comme je l’ai fait remarquer, la mesure sera renvoyée au comité où l’on entendra des témoins et l’on aura un grand débat. J’ai tout à fait confiance en mon secrétaire parlementaire et tout ceux qui travaillent avec lui au Comité de la justice et je sais qu’il y aura un débat approfondi. J’invite les députés à suivre ce débat. Ce qu’il y a de bien avec le réseau CPAC, c’est qu’il continue à diffuser les séances de comité en reprise à répétition. Si les gens ratent une séance, ils auront l’occasion de la capter plus tard et de voir la politique en action.

Elizabeth May : Monsieur le Président, j’invoque le Règlement. Je veux savoir si le ministre de la Justice sait que les débats « approfondis » peuvent engendrer la polémique?