Motion de l’opposition – Le plan fédéral en infrastructures

Elizabeth May : Monsieur le Président, je remercie mon collègue de Western Arctic pour son exposé, et je souscris à tout ce qu’il a dit. J’ai hâte de voter en faveur de cette motion.

Je me dis parfois que l’art s’inspire de la réalité. Bon nombre d’entre nous ont apprécié le livre de Terry Fallis The Best Laid Plans et sa suite The High Road, dont la prémisse est l’effondrement d’un pont et dont le contexte politique se tient; il y est question de nombreux gouvernements successifs dont le déficit budgétaire aurait entraîné un déficit infrastructurel.

Je soulève ce point parce que personne ici n’a parlé d’une évidence qui s’impose, à savoir qu’on a tellement négligé les infrastructures qu’elles sont délabrées.

Les générations précédentes investissaient dans l’avenir et pensaient à long terme. Si nous n’adoptons pas cette motion et que nous n’accroissons pas les investissements dans les infrastructures et ne prenons pas la situation au sérieux, nous condamnons les générations futures à vivre dans des villes dignes du tiers monde.

Je me demande si mon collègue a d’autres observations à formuler à ce sujet.

Dennis Bevington : Monsieur le Président, les infrastructures canadiennes peuvent être comparées aux vêtements que nous portons. Prenons nos souliers comme exemple. Si nous portons des souliers bon marché, nous les usons rapidement et nous nous retrouvons avec des problèmes de pieds plus tard dans la vie. Si nous ne nous habillons pas adéquatement et ne conservons pas notre chaleur, nous avons plus de risques de tomber malades.

Tout ce que nous faisons dans nos vies est important. Nous sommes à l’heure actuelle aux prises avec des problèmes qui débordent les frontières canadiennes et qui touchent le monde entier. Par conséquent, d’une part, nous avons une responsabilité à l’endroit du Canada et nous devons restaurer nos infrastructures et nous y appliquer; d’autre part, nous devons donner l’exemple et collaborer avec le reste du monde pour qu’on puisse comprendre ce qu’on entend par infrastructures de qualité. Il faut aussi trouver comment nous pouvons améliorer nos habitudes de vie pour que nos petits-enfants ne se retrouvent pas devant rien.