Elizabeth May : Monsieur le Président, j’aimerais poser une question à la secrétaire parlementaire. Pourquoi n’y a-t-il pas encore de définition de la notion de « sécurité nationale » dans la Loi sur Investissement Canada? C’était pourtant une des recommandations du groupe d’experts nommé par le gouvernement après la situation avec Minmetals. Quand la Loi sur Investissement Canada a été modifiée en 2009, le gouvernement a choisi de ne pas définir la notion de « sécurité nationale ».
Y aura-t-il une définition claire de cette notion qui pourrait être utilisée lors de l’évaluation de futures transactions?
Michelle Rempel : Monsieur le Président, la question de ma collègue d’en face me donne l’occasion de lui rappeler que, en 2009, je crois, c’est le gouvernement conservateur qui a inclus la sécurité nationale dans le processus d’examen de la Loi sur Investissement Canada, une étape importante dans la clarification des règles relatives aux investissements étrangers dans notre pays. Le gouvernement a été proactif en prenant une telle mesure.
L’intervention de ma collègue me permet également de souligner qu’elle s’est constamment opposée à des accords commerciaux qui auraient assuré la croissance économique du Canada dans divers secteurs. Elle s’oppose sans cesse à toutes les sortes d’accords commerciaux, qu’il s’agisse d’accords de libre-échange ou de tentatives d’apporter des éclaircissements sur les investissements. À l’avenir, j’espère qu’elle appuiera certaines de ces initiatives pour le bien du Canada.