Questions orales – Les 40e élections générales

Elizabeth May : Monsieur le Président, comme la plupart des Canadiens, nous ne voulons pas lancer d’accusations mais obtenir des réponses.

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J’ai écrit à Élections Canada le 19 mai 2011 pour demander une enquête nationale approfondie sur ce qui est de toute évidence un stratagème inquiétant visant à semer la confusion chez les électeurs. Le stratagème consistait en des appels téléphoniques prétendument au nom d’Élections Canada.

Je suis désolée, j’ai du mal à me faire entendre…

Des voix : Oh, oh!

Le Président : Silence, s’il vous plaît. L’honorable députée de Saanich-Gulf Islands a la parole.

Elizabeth May : Monsieur le Président, s’ils veulent des preuves, il y a d’abondantes preuves d’un événement très inquiétant survenu lors de l’élection dans Saanich-Gulf Islands sur lequel Élections Canada et la GRC n’ont pas réussi à faire la lumière.

C’est pourquoi je demande si le premier ministre…

Le Président : Le temps de parole de la députée est écoulé. Le secrétaire parlementaire du premier ministre a la parole.

Dean Del Mastro : Monsieur le Président, une candidate libérale de la Colombie-Britannique a écrit dans une lettre d’opinion d’un journal que les libéraux faisaient appel à First Contact. Cette société emploie une technologie brevetée. Le brevet a été délivré aux États-Unis, et le serveur se trouve aux États-Unis.

C’est très intéressant car, lorsque je me renseigne sur les efforts du Parti libéral en Colombie-Britannique, je constate que le parti a fait appel aux services de cette société assez fréquemment. Il semble qu’elle ait fait des appels téléphoniques automatisés à de nombreuses personnes au nom du Parti libéral. Les gens qui téléphonaient disaient agir au nom du Parti libéral puisque, apparemment, c’était bien ce qu’ils faisaient.

Néanmoins, le Parti libéral s’est lancé dans une campagne de salissage dénuée de fondement. C’est répréhensible.