Elizabeth May : Monsieur le Président, je voudrais remercier le député d’avoir soulevé cette question. J’ai très souvent été approchée par des personnes handicapées qui ont énormément de difficulté à entrer sur le marché du travail.
Est-ce que le député pourrait nous dire d’une façon très précise de quelle façon sa motion inciterait les employeurs à reconnaître le potentiel, la valeur et les qualités des personnes handicapées qu’ils pourraient embaucher?
Phil McColeman : Monsieur le Président, c’est une excellente question.
Pendant la période que nous avons passée à préparer cela, un grand élan s’amorçait dans le secteur privé canadien. Il y a des gens comme Mark Wafer, qui possède beaucoup de franchises Tim Hortons et qui emploie plus de 70 personnes handicapées dans la région de Toronto. Il y a le chef des ressources humaines de Loblaws. Loblaws a inscrit dans ses politiques un mandat disant que, pour combler les postes vacants, il faut en priorité accorder des entrevues à des personnes handicapées. C’est un élan admirable, qui se communique souvent d’une personne à l’autre. Ce sont des gens d’affaires qui se parlent entre eux. Mark Wafer l’a fait parmi les membres du Rotary. Il a un merveilleux message qu’il transmet partout dans le pays. Il apparie des gens d’affaires pour qu’ils parlent de ces magnifiques expériences. Nous voulons faire fond sur ce mouvement.
Le rapport du groupe de travail est le vrai point de départ, le vrai tremplin. Nous pouvons l’utiliser pour réaliser des choses importantes.