Elizabeth May : Monsieur le Président, je souhaite seulement commenter les observations du député de Windsor—Tecumseh.
Je déplore également qu’on se serve de renseignements personnels pour intimider tout député de la Chambre. Cette question de privilège est légitime.
Je suis heureuse que le député de Windsor—Tecumseh ait clairement expliqué la raison pour laquelle j’étais mal à l’aise, hier, lorsque le ministre a soulevé une question de privilège relative au fait que son bureau était inondé d’appels. Dans une saine démocratie, les députés espèrent toujours que leur bureau sera inondé d’appels, que leur boîte aux lettres sera pleine, que des pétitions seront envoyées et que les Canadiens exprimeront clairement leur avis lorsqu’ils trouvent que leur député a mal agi. Il ne faut jamais invoquer le privilège pour empêcher le public d’exercer son droit à la libre expression.