Loi interdisant les armes à sous-munitions (Le projet de loi S-10)

Elizabeth May : Monsieur le Président, je remercie ma collègue de Québec.

Je suis du même avis qu’elle. J’appuie la Convention sur les armes à sous-munitions, mais ce projet de loi est si faible que, dans le concert des nations, nous risquons d’être ceux qui ont baissé les bras devant la menace. C’est incroyable, parce que nous avons l’occasion et nous sommes en position de devenir un leader de la communauté internationale. Toutefois, avec ce projet de loi, nous avons abandonné ce but.

J’aimerais que ma collègue me dise pourquoi elle pense que nous n’avons pas fait preuve de leadership en choisissant d’appuyer la convention.

Annick Papillon : Monsieur le Président, je vais tenter d’être brève.

Je suis d’accord avec ma collègue. C’est drôle, parce que dans ce projet de loi, tous les partis de l’opposition confondus s’opposent au gouvernement conservateur et pensent qu’il fait tout simplement fausse route.

Le gouvernement conservateur devrait écouter en comité. Il devrait entendre justement ces experts qui lui disent qu’il n’a pas considéré certaines choses et qu’on doit la ratifier comme il faut.

Quand d’autres pays, comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande, nous disent que ça ne va pas, je pense que c’est un son de cloche qu’il faut entendre.

Toutefois, je comprends que ce gouvernement a d’autres choses à faire, comme régler ses scandales.