Mme Elizabeth May: Monsieur le Président, j’aimerais prendre un moment pour remercier le député de Kootenay—Columbia. Il a félicité tous les membres du comité de façon non partisane et sans égard à leur allégeance politique, ce que j’ai trouvé particulièrement rafraîchissant après toute les remarques acerbes qu’a suscitées le débat sur ce projet de loi.
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Mais je trouve quelque peu inquiétants tous ces beaux discours où on affirme que ce projet de loi appuie les victimes, alors qu’il n’y a que très peu de mesures destinées expressément à soutenir les victimes dans ce projet de loi. J’ai été frappée par le témoignage du directeur des Services aux victimes d’Ottawa, Steve Sullivan, qui se demandait où doivent s’adresser les femmes victimes d’agression sexuelle pour obtenir du soutien. Où sont les mesures de soutien, les services de counseling et l’aide aux victimes qui ont besoin d’argent parce qu’elles ne peuvent pas travailler depuis qu’elles ont été agressées? J’aimerais qu’on me dise où est l’aide concrète offerte aux victimes, parce que je ne la vois pas.
M. David Wilks: Monsieur le Président, il y a des groupes d’aide aux victimes dans toutes les provinces; mais je vais surtout m’en tenir à la Colombie-Britannique et, plus précisément à Kootenay—Columbia, ma circonscription.
L’aide aux victimes relève du système judiciaire provincial. C’est là que les victimes peuvent s’adresser pour obtenir les services dont elles pourraient avoir besoin, par exemple pour se rendre à un rendez-vous chez le médecin ou à une séance de counseling, comme en a parlé la députée. C’est aussi là qu’elles peuvent s’adresser pour en connaître davantage sur les programmes qui pourraient les aider à se remettre, une fois qu’on aura puni le criminel.
En matière de programmes de prévention du crime et de soutien aux victimes, j’estime que nous faisons de l’excellent travail.