Elizabeth May : Monsieur le Président, le 21 janvier, lors de son discours d’investiture, le président américain Barack Obama a dit ce qui suit:
Nous allons répondre à la menace du changement climatique, sachant que le fait de ne pas le faire serait trahir nos enfants et les générations futures. Certains nient encore le jugement accablant de la science, mais nul ne peut éviter les effets dévastateurs des sécheresses paralysantes et des incendies qui font rage et des tempêtes plus puissantes.
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Dans le même esprit, Christine Lagarde, directrice du Fonds monétaire international, a indiqué lorsqu’elle a pris la parole à Davos que les changements climatiques constituent une menace économique beaucoup plus grande que l’instabilité économique mondiale. Le président Obama a quant à lui fait appel au leadership américain pour trouver la voie à suivre pour l’avenir et a dit ceci:
Nous ne pouvons pas céder à d’autres nations la technologie qui alimentera de nouveaux emplois et de nouvelles industries, nous devons revendiquer sa promesse.
Le Canada doit faire de même. Le secteur des technologies propres pourrait atteindre 60 milliards de dollars, c’est pourquoi nous devrions faire preuve de leadership et nous attaquer à la crise climatique.