Elizabeth May : Monsieur le président, nous avons tous fait bien attention de ne pas tomber dans la partisanerie ce soir parce que ce serait déplacé.
Mais mon collègue a un bon point. J’aurais moi aussi souhaité qu’il y ait des représentants de tout le Canada parmi la délégation du ministre des Affaires étrangères et non seulement des ministériels.
Le gouvernement actuel a pris l’habitude, contrairement aux gouvernements précédents, d’exclure les députés des autres partis des rencontres internationales, qu’elles portent sur les changements climatiques ou qu’il s’agisse d’une visite en Israël. Je suis la chef du Parti vert, et notre caucus ne compte pas encore 12 députés, je ne m’attendais donc pas à être invitée.
Or, comme le député de Winnipeg-Nord l’a souligné, on compte des spécialistes dans tous les partis. Ce n’est qu’une idée, je n’essaie pas de compter des points, j’espère simplement que, dans l’esprit de collaboration qui nous anime ce soir et vu l’importance que revêt la démocratie et la société civile, le gouvernement pourrait envisager d’inclure des députés de tous les partis dans les prochaines délégations.
Kevin Lamoureux : Monsieur le président, ce fut une occasion manquée. Je ne veux pas m’attarder sur la question, mais, lorsqu’on pense à ce que les prochaines semaines nous réservent, on peut espérer que le ministre des Affaires étrangères et le premier ministre reconnaîtront qu’il s’agissait d’une occasion manquée et qu’ils pourraient tirer avantage des atouts des députés de l’opposition en leur permettant de faire partie des futures délégations.