Motion d’ajournement – La sécurité aéroportuaire

Elizabeth May : Monsieur le Président, chose certaine, quand la GRC a cessé d’assurer la sécurité à l’aéroport de Victoria, l’administration aéroportuaire de Victoria a déclaré qu’elle jugeait la présence de la GRC extrêmement importante. Il est difficile de quantifier l’avantage d’avoir des agents de police sur place parce que, comme les représentants de l’administration aéroportuaire l’ont fait remarquer à l’époque au journaliste du Times Colonist, leur simple présence à l’aéroport peut avoir empêché des crimes d’être perpétrés.

Sauf le respect que je dois au secrétaire parlementaire, je l’invite à considérer que ces trois niveaux ne sont pas satisfaisants. La sécurité aéroportuaire doit être prioritaire et la sécurité aux frontières doit être prioritaire. Quand les syndicats qui représentent les agents du service frontalier disent qu’à leur avis, les contrebandiers auront le dessus, les Canadiens ont tout lieu de s’inquiéter.

Quand des agents de la GRC sont retirés de nos aéroports pour des raisons de contraintes budgétaires, je pense que nous devons tous nous en inquiéter. Un petit peu plus de prudence donne  d’immenses avantages.

Pierre Poilievre : Monsieur le Président, la GRC, dont c’est la responsabilité, maintiendra une présence policière aux aéroports de Kelowna et de Victoria en effectuant des patrouilles régulières et en intervenant à la suite d’appels d’urgence au 911. J’assure à la députée que la GRC est bien équipée, que ses agents sont bien formés et qu’elle est bien placée pour continuer à exercer ces fonctions essentielles. Nous soutenons notre police nationale dans la poursuite de ces activités.