Elizabeth May (Saanich—Gulf Islands)
2021-01-25 19:24
Madame la Présidente, le ministre dit qu’il s’agit d’une « crise existentielle » — ses mots résonnent encore dans mes oreilles. Je voudrais lui rappeler que la seule crise existentielle qui est débattue ce soir est le risque que le réchauffement climatique devienne une menace incontrôlée, en accélération constante et irréversible pour l’avenir de nos enfants.
Aussi, il est extrêmement injuste de dire aux personnes qui pensent que c’était la bonne décision à prendre qu’elles se réjouissent ou ne se soucient pas du sort des travailleurs se retrouvant sans emploi. Je ne dirais jamais que les personnes qui appuient les sables bitumineux menacent délibérément et consciemment l’avenir de mes petits-enfants, pas plus que je n’affirmerais qu’il est juste de célébrer comme si la souffrance des gens qui voient leurs perspectives économiques s’effondrer n’avait aucune importance. Nous devons proposer une loi sur la transition équitable. Nous devons veiller à ce que les travailleurs aient des compétences transférables, ce qui est le cas. Ils sont pleins de ressources. Ils sont prêts à intégrer d’autres industries et ils en sont capables.
Je suis peut-être la seule députée qui a lu tout l’énoncé des incidences environnementales du département d’État sur le pipeline Keystone, au moment où il a été présenté à l’ancien secrétaire d’État John Kerry. Le projet n’a absolument pas changé en ce qui concerne les raisons fondamentales de son rejet par l’administration Obama. Nous savons que l’administration Trump l’a approuvé en faisant fi de toutes les données. À mes amis conservateurs, je dirai que s’ils voulaient vraiment que l’actuel premier ministre aide à protéger le projet Keystone, la seule chose qu’il aurait pu faire, c’est d’aller aux États-Unis pour faire campagne pour Donald Trump, ce que je suis sûre…
Hon. Seamus O’Regan (St. John’s South—Mount Pearl)
2021-01-25 19:26
Madame la Présidente, nous mettons l’accent sur ces travailleurs en particulier, parce que ce sont eux qui bâtissent cette industrie et qui permettront de réduire les émissions. Il est on ne peut plus important de faire en sorte qu’ils participent à la solution. D’ailleurs, nous n’arriverons pas à atteindre la carboneutralité sans ces femmes et ces hommes.
Nous avons veillé à leur bien‑être durant la pandémie en accordant 1,7 milliard de dollars pour s’occuper des puits orphelins et inactifs. Non seulement c’est ce qu’il faut faire du point de vue environnemental, mais nous permettons aussi que ces femmes et ces hommes talentueux et expérimentés demeurent dans l’industrie et continuent à travailler au cours des prochains mois et des prochaines années, tout comme maintenant, alors que nous tâchons de réduire les émissions au pays pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Ces femmes et ces hommes nous permettront d’y parvenir.