Elizabeth May : Monsieur le Président, je me demande si le premier ministre se rappelle avoir été présent lorsque l’ancien premier ministre, Brian Mulroney, avait prononcé ces mots pour exprimer le consensus scientifique sur les changements climatiques:
L’humanité se livre sans frein à une expérience inconsciente qui touche l’ensemble du globe et dont les conséquences définitives ne le céderaient en rien sinon à une guerre nucléaire mondiale.
Le ministre de l’Environnement a dit que le Protocole de Kyoto est chose du passé.
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Je prie le premier ministre de ne pas reléguer aux oubliettes le leadership canadien et de faire preuve ne serait-ce que d’une fraction de l’engagement de l’ancien premier ministre, Brian Mulroney, pour régler cette crise.
Michelle Rempel : Monsieur le Président, une chose est sûre. Nous devons faire preuve de leadership en matière économique, et c’est ce que défend le gouvernement. Nous cherchons un équilibre entre l’économie et la protection de l’environnement. Cet équilibre est faisable, et nous avons un plan pour y arriver.
C’est pourquoi le Canada dispose d’un plan d’action très solide qui vise à réduire ses émissions de 17 p. 100 sous les niveaux de 2005, d’ici 2020. C’est ça du vrai leadership.