Elizabeth May : Monsieur le Président, ma collègue de Newton—Delta-Nord a mentionné la relation de plus en plus étroite du Canada avec la République populaire de Chine. L’une des entreprises et des sociétés d’État de ce pays qui investissent actuellement dans les sables bitumineux est la société Sinopec, qui se trouve à être le plus important acheteur de pétrole iranien. Par ailleurs, les investissements de la Chine et ses relations avec la Syrie ont empêché l’adoption de mesures au Conseil de sécurité des Nations Unies. La Chine est très favorable au régime de Bachar al-Assad.
Afin que les recettes pétrolières ne finissent pas par financer le terrorisme dans cette région du monde, notre politique étrangère s’étendrait-elle à nos politiques commerciales concernant la République populaire de Chine? Que pourrions-nous faire de plus à cet égard?
Jinny Jogindera Sims : Monsieur le Président, je me souviens d’une époque où le premier ministre disait qu’il ne ferait des échanges commerciaux qu’avec des pays qui ont un bon bilan en matière de droits de la personne.
Le gouvernement a établi des liens avec la Chine. Même s’il s’agit manifestement de liens commerciaux créés dans notre hâte de brader nos emplois canadiens à l’étranger et au risque de causer de graves dommages environnementaux, cette relation existe. Le gouvernement s’en sert-il judicieusement à tout le moins pour insister auprès des Chinois afin que ceux-ci exercent des pressions sur Assad pour trouver une solution pacifique au conflit? Nous devons continuer d’utiliser ce moyen qui est à notre disposition.