Recours au Règlement – déclarations de députés

Elizabeth May : Monsieur le Président, en fait, au cours de la dernière année, j’ai plus souvent pris la parole à la Chambre que n’importe quel autre député. Là n’est pas l’objet de ma plainte. J’interviens car, dans le passé, la présidence — plus particulièrement la présidente Sauvé — a énoncé des lignes directrices très claires. Or, la période des déclarations de députés est utilisée pour livrer à des attaques personnelles ou pour des idioties, comme le débat ridicule au sujet de la taxe sur le carbone qu’alimentent à tour de rôle l’opposition officielle et le gouvernement. Cela n’aide pas à maintenir et à améliorer le décorum dans cette enceinte. Les déclarations de députés ne doivent pas servir à cela.

L’hon. Peter Van Loan : Monsieur le Président, la députée dit maintenant que nous ne devrions pas avoir le droit de parler de la taxe sur le carbone à la Chambre. Chaque député a des comptes à rendre à ses électeurs qui, s’ils étaient confrontés à une taxe sur le carbone de 21,5 milliards de dollars, en feraient les frais et en subiraient les conséquences dans leur vie personnelle. Rien ne saurait être plus important pour un député que prendre la parole pour défendre, entre autres, les intérêts financiers de ses électeurs. Je ne comprends pas pourquoi elle voudrait clore ce débat, sinon qu’il ne fait pas son affaire.

Le Président : Des décisions ont déjà été rendues par d’anciens Présidents concernant l’utilisation appropriée de la période des déclarations de députés. J’examinerai la déclaration dont la députée se plaint. S’il y a lieu, je rendrai une décision à la Chambre après le congé de l’Action de grâces.