Elizabeth May : Monsieur le Président, les éléments fondamentaux du droit du travail au pays sont bien compris: le syndicat a le droit de faire la grève, la direction a le droit d’imposer un lock-out et les deux parties doivent parvenir à s’entendre.
Si le gouvernement adopte systématiquement une loi imposant le retour au travail chaque fois qu’il y a menace de conflit, n’affaiblirons-nous pas les relations patronales-syndicales au point de les détruire irrémédiablement et de faire du tort à l’économie?
Kellie Leitch : Monsieur le Président, comme je l’ai dit plus tôt, la meilleure solution est celle à laquelle les parties arriveront d’elles-mêmes.
Malgré des négociations serrées, ces parties ne sont pas parvenues à s’entendre. C’est pourquoi nous prenons des mesures pour défendre l’intérêt du public canadien, gérer notre économie et nous concentrer sur cette priorité, contrairement à ce que l’opposition veut faire.