Elizabeth May : Monsieur le président, je souhaite remercier la ministre du Travail d’admettre qu’il s’agit d’un processus valable, mais le fait qu’elle refuse tout amendement me sidère. Nous sommes présentement en comité plénier. Je suis convaincue que de nombreux députés auraient des changements à proposer qui s’inscrivent dans l’esprit du projet de loi. Nous savons tous que les députés des rangs conservateurs veilleront à ce que le projet de loi soit adopté et qu’ils assisteront au caucus le même jour puisque le débat durera sûrement jusqu’aux petites heures du matin.
Étant donné que nous connaissons tous l’issue, inévitable, de ce débat, pourquoi la ministre ne reconsidère-t-elle pas sa décision en vue de permettre des amendements, étant donné que, comme elle le disait à l’instant, elle préférerait que les parties suggèrent des arbitres? Puisqu’elle a le pouvoir de le faire, pourquoi ne pas s’assurer qu’il en sera ainsi?
Selon le texte de la clause 11, il n’y a rien qui suggère que la ministre offrira ces options aux employeurs et aux syndicats.
L’hon. Lisa Raitt : Monsieur le président, j’ai bien entendu la députée répéter sa requête, mais la réponse demeure non. Nous n’accepterons aucun amendement à ce projet de loi.