Elizabeth May : Monsieur le Président, j’ai déjà posé cette question auparavant, mais j’aimerais que le secrétaire parlementaire me dise quels seront les coûts associés à la détention obligatoire des personnes dont l’arrivée est désignée comme une arrivée irrégulière.
Si l’exemple de l’Australie est un bon indice, nous n’économiserons pas d’argent. Nous dépenserons plus d’argent que jamais pour l’hébergement et la détention obligatoire des familles et des personnes dont l’arrivée ici est désignée comme une arrivée irrégulière. Au cours du prochain exercice financier, l’Australie s’attend à dépenser 668 millions de dollars pour ses 19 centres de détention des immigrants.
Le député peut-il nous dire si le gouvernement a évalué les coûts de cette mesure? Va-t-on faire des économies ou dépenser beaucoup plus de fonds publics?
Robert Goguen : Monsieur le Président, aucune mesure n’est tout à fait gratuite. Dans ce cas-ci, il est particulièrement important de voir à ce que les réfugiés et les immigrants qui viennent au Canada arrivent ici de façon légitime et n’abusent pas du système d’immigration.
Ceux qui n’arrivent pas au pays de la manière prévue par la loi seront détenus. Cette détention aura un coût, bien sûr, mais il est possible d’atténuer ce coût. Plus nous traiterons les demandes rapidement, plus nous économiserons sur les frais de détention. Ces deux éléments sont liés. De toute évidence, il faut accorder beaucoup plus d’importance à l’impartialité du système qu’aux coûts qui y sont associés.
Nous sommes tous des immigrants au Canada, et nous accueillerons avec plaisir ceux qui viennent ici en toute légitimité.