Elizabeth May : Monsieur le Président, ma question s’adresse au ministre de l’Environnement.
Il y a plusieurs années, j’ai eu le grand privilège de faire partie de l’équipe de négociation canadienne lors de l’élaboration du Protocole de Montréal sur l’appauvrissement de la couche d’ozone. Ma question va dans le même sens que celles d’autres collègues.
Aujourd’hui à la Chambre, le ministre a déclaré que notre façon de mesurer l’ozone allait être rationalisée et optimisée. Partout au Canada, des universitaires disent que nous allons tellement rationaliser notre programme de mesure d’ozone qu’il va disparaître complètement.
Je demanderais au ministre de dissiper tous les doutes et de rassurer tout le monde, de retirer les lettres qui menacent le poste du gestionnaire de programme du Centre mondial de données sur l’ozone et le rayonnement ultraviolet, le programme de sonde pour l’ozone et…
L’hon. Peter Kent : Monsieur le Président, tout d’abord, je tiens à remercier ma collègue du travail qu’elle a réalisé à l’époque sur le Protocole de Montréal. Je peux lui garantir que nous ne sommes pas en train d’éliminer des services de surveillance de l’ozone ni de fermer le centre.
En fait, nous sommes en train d’optimiser et de rationaliser la façon dont nous recueillons les données pour nous assurer que l’argent des contribuables est dépensé de la manière la plus prudente possible, tout en veillant à la protection de l’environnement. Nous avons été élus pour faire cela.