Elizabeth May : Monsieur le Président, je remercie la secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé d’être restée tard ce soir à la Chambre pour prendre la parole à ce sujet, mais je crois que, lorsque l’article 37 du Règlement a été rédigé, on n’avait pas prévu qu’un ministre ou un secrétaire parlementaire qui s’occupe d’un autre portefeuille réponde à une question.
J’ai fait du bon travail avec la secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé et je regrette qu’elle soit forcée de lire des notes d’un secrétaire parlementaire qui s’occupe d’un autre portefeuille. Son talent serait mieux mis à profit dans le domaine de la santé.
Cela dit, je répondrai brièvement que, dans le cadre du débat d’ajournement, je continuerai à prôner le respect de la compétence provinciale et à demander au gouvernement fédéral d’arrêter de vouloir à tout prix aller de l’avant avec le projet. Les responsables du prétendu examen indépendant n’ont pas analysé les preuves présentées et ont été tout à fait incapables de justifier les arguments économiques sur lesquels ils ont fondé leur décision.
Dans ce cas-ci, l’empereur est nu.
Eve Adams : Monsieur le Président, je suis surprise d’entendre la députée d’en face essayer d’étiqueter une collègue. Je me serais attendu à quelque chose d’un peu plus gentil de sa part.
Permettez-moi de revenir au débat, plus particulièrement à la question de l’approvisionnement énergétique.
Peu de pays au monde possèdent l’énorme potentiel du Canada. Nous sommes le cinquième producteur de pétrole et de gaz au monde et le cinquième producteur de gaz naturel. Le Canada a la chance d’avoir d’abondantes ressources pétrolières et gazières, mais, pour atteindre notre plein potentiel, l’approvisionnement ne suffit pas: nous devons diversifier nos marchés.
Nous avons été clairs: les projets ne seront réalisés que s’ils ne présentent aucun danger pour les Canadiens et l’environnement.