Debat d`Urgence – L’enlèvement de filles au Nigeria

Elizabeth May : Monsieur le Président, je veux moi aussi féliciter le député de nous saisir de cette question dans un débat d’urgence.

J’aimerais demander, très précisément, ce que le Canada peut faire de plus. Je suis parfaitement d’accord pour dire que nous devrions ratifier le traité sur les armes légères et réduire le commerce des armes, mais pour ces filles, maintenant, la situation semble très périlleuse.

J’ai entendu les commentaires du député sur le sommet de la semaine prochaine avec le président Hollande. À son avis, y a-t-il des mesures que le gouvernement canadien devrait prendre et qu’il ne prend pas à l’heure actuelle?

Paul Dewar : Oui, monsieur le Président. Nous devrions partir de ce qui a déjà été demandé, à savoir le soutien à la surveillance demandé par le gouvernement nigérian. Nous pourrions aussi faire ce que nous avons déjà fait, plus particulièrement au Darfour. En fait, nous avons formé des fonctionnaires, des militaires et des policiers nigérians à exercer une meilleure surveillance. Nous pouvons faire cela. Nous l’avons fait pour former les forces nigérianes dans le cas du Darfour.

C’est une chose que nous pourrions proposer, pour nous assurer qu’ils vont procéder au sauvetage de manière responsable, sans aggraver la situation. Nous pourrions finalement envisager d’appuyer la sensibilisation sur place, d’aider les 10 millions d’enfants nigérians qui, comme je l’ai dit, ne peuvent pas aller à l’école en ce moment.