Que, de l’avis de la Chambre, le gouvernement, et en particulier le ministre des Finances, le ministre des Affaires étrangères et le président du Conseil du Trésor, n’a pas retenu les dures leçons de Walkerton, qui ont prouvé que la réduction des budgets accordés aux services gouvernementaux essentiels protégeant la santé et la sécurité des Canadiens était dangereuse et pouvait leur coûter la vie; de plus, que la Chambre condamne le gouvernement pour avoir présenté un budget qui répètera les erreurs du passé et mettra les Canadiens en danger en réduisant les services d’inspection des aliments, de recherche et de sauvetage et de protection environnementale, et exhorte le gouvernement à revenir sur ces positions.
Elizabeth May : Monsieur le Président, j’aimerais que tous les députés gardent un esprit critique et ouvert au sujet de la supériorité de Summerland comme centre de phytovirologie. On y mène d’excellentes études scientifiques. Le Centre de protection des végétaux de Sidney, situé bien entendu dans la circonscription de Saanich—Gulf Islands, a été établi sur l’île de Vancouver en 1965. J’ai un courriel d’un des virologues qui ont participé aux travaux de recherche à l’époque dans lequel il confirme que ces derniers portaient sur l’importation de végétaux qui représentaient une menace, comme le virus de la sharka, que nous ne voulons pas voir au beau milieu d’une région qui pratique l’arboriculture fruitière. Idéalement, il doit être confiné à une île afin qu’en cas d’accident, il ne contamine pas une région entière, surtout quand on connaît la très grande valeur économique de la production fruitière et viticole qui en est issue.
Je ne suis pas en train de dire qu’il manque d’endroits où on peut mener des travaux de recherche de qualité, mais j’espère que les députés examineront les lettres des scientifiques, puisque je peux les présenter à la Chambre.
Bob Zimmer : Monsieur le Président, je respecte les observations de la députée et le fait que l’on déménage le centre de sa circonscription. Je comprends qu’elle ait des préoccupations. En tant que gouvernement, nous avons la responsabilité de réaliser des économies et d’offrir un programme qui fonctionne à meilleur prix. Bref, il nous incombe d’économiser l’argent des contribuables. Voilà tout. Les mêmes normes rigoureuses seront en place, que le programme soit à Sidney ou à Summerland. Nous cherchons donc à réaliser des économies de cette manière.