Loi visant à protéger le système d’immigration du Canada (loi C-31)

Elizabeth May : Monsieur le Président, j’aimerais demander au député de Bourassa s’il connaît le montant exact du financement que reçoit le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Le ministre a affirmé que les réfugiés doivent attendre en file. Je continue humblement de contester ce fait, mais si cela s’avère exact et que nous nous fions au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés pour offrir ces services, pourquoi le Canada ne finance-t-il pas adéquatement cet organisme des Nations Unies, qui doit compter sur les contributions volontaires pour assurer sa subsistance?

L’hon. Denis Coderre : Monsieur le Président, je peux garantir à ma collègue que, lorsque les libéraux étaient au pouvoir, nous avions d’excellentes relations avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Je suis certain que d’autres députés pourraient en témoigner. Le Canada et le Haut Commissariat coopèrent d’une certaine façon. Je ne connais pas les sommes en jeu, mais s’il est possible de renforcer notre collaboration, c’est ce que nous devrions faire. Je crois sincèrement que, sur cette question en particulier, nous sommes tenus de respecter les traités et de collaborer avec cet organisme.