La pauvreté des aînés

Elizabeth May : Monsieur le Président, dans le cadre de cet important débat, j’aimerais savoir si la députée et son caucus ont envisagé les avantages d’instaurer, pour l’ensemble du pays, un revenu annuel garanti ou un revenu de subsistance garanti dont pourraient bénéficier tous les Canadiens, sans évaluation de leurs besoins.

Irene Mathyssen : Monsieur le Président, c’est une question réfléchie. Bien sûr, la question du revenu annuel garanti a souvent été soulevée au cours des dernières décennies chez les néo-démocrates et chez les autres partis aussi, j’ai l’impression. En effet, veiller à ce que les gens disposent d’un revenu suffisant procure des avantages considérables.

Je reviens à la première question, concernant la santé et le bien-être des membres de notre collectivité. Les gens ne s’en sortent tout simplement pas. S’ils sont constamment préoccupés par leur revenu, ils ne peuvent pas se concentrer sur l’éducation de leurs enfants et la recherche d’emploi, ou contribuer à la société et à l’économie, lesquels dépendent d’eux.

Comme je l’ai mentionné, le coût de la pauvreté au Canada s’élève à environ 30 milliards de dollars. Nous ne pouvons pas nous permettre de dépenser cette somme; la seule chose que nous pouvons nous permettre, c’est de nous occuper des gens.