Elizabeth May: Monsieur le Président, je vais poser une question directe au député de Mississauga-Est—Cooksville. Comment peut-on dire que nous sommes très prudents et que nous avisons les gens des risques que l’amiante chrysotile représente pour la santé, alors que le Canada est le seul pays à avoir bloqué l’inscription de l’amiante à la liste des matières dangereuses dans le cadre de la Convention de Rotterdam? Si nous voulons continuer à exporter ce produit en toute sécurité, nous laisserons les pays importateurs de ce produit dangereux exercer leur droit au consentement préalable en connaissance de cause prévu dans cette convention.
[xKt_GdT0Ihg]
M. Wladyslaw Lizon: Monsieur le Président, avec l’appui de l’Institut du chrysotile, le Canada travaille avec les pays qui produisent et utilisent efficacement le chrysotile pour mettre en place des règlements visant à limiter l’exposition au chrysotile et à en contrôler l’utilisation.
Comme je l’ai dit plus tôt, le chrysotile n’est pas la seule matière dangereuse. J’aimerais rappeler aux députés que nous vendons aussi de l’uranium, pour lequel les mesures de sécurité visant la manipulation, le transport et l’exploitation minière sont essentielles et extrêmement importantes.